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Pétition pour la santé des femmes

Pétition présentée à l'assemblée nationale du Québec pour l'hormonothérapie bio-identique

Bonne nouvelle pour les femmes: une pétition pour que l'hormonothérapie bio-identique soit remboursée par la RAMQ (Régie de l'assurance maladie du Québec) est présentement inscrite sur le site de l'Assemblée nationale.

Cette cause est très importante puisque l'hormonothérapie bio-identique a une valeur inestimable pour le traitement de la ménopause et de la préménopause. Ces hormones, produites à partir de plantes, surtout la fève de soya, sont appelées bioidentiques parce qu'elles sont en tout point identiques aux hormones fabriquées par les ovaires; elles se comportent donc exactement comme elles dans le corps des femmes.

Actuellement, seules des hormones non bio-identiques sont couvertes par la RAMQ: par exemple, les estrogènes provenant de l'urine de jument (Premarin®) et le Provera® (AMP ou Acétate de médroxyprogestérone) qui sont des imposteurs hormonaux. Une femme qui ne bénéficie pas d'assurance collective ou qui, lors de sa retraite se retrouve assurée par la RAMQ pour le remboursement de ses médicaments, doit généralement débourser entre 60$ et 90$ par mois pour avoir droit aux hormones bio-identiques.

Signer cette pétition, c'est promouvoir la santé des femmes!

Voici ci-après le lien pour signer la pétition avant le 16 juin 2010:
http://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/signer-petition/index.html

Ce message important de Micheline O'Shaughnessy a été copié du site : www.santedesfemmes.com


Éloge des femmes d’hier et d’aujourd’hui

On a tous déjà entendu le vieil adage du poète français Gabriel-Marie Legouvé (1764-1812) qui dit : « Derrière chaque grand homme se cache une femme. » Mythe ou vérité? Voilà un débat qui pourrait faire couler bien de l’encre. Chose certaine, dans l’histoire de notre beau monde, la femme a toujours été le point de mire. Alors que les poètes proclamaient sa douceur, son charme et sa beauté, elle fut trop souvent contrainte à une vie de servitude, l’obligeant parfois à se soumettre à une dégradation inconcevable.

À travers les siècles, l’entité féminine a dû s’affirmer, réclamer une place et se prévaloir du droit d’être une personne égale au genre masculin. Le combat continue toujours dans certaines parties du monde, mais la femme canadienne a su gagner ses épaulettes.

Depuis toujours, la femme est un être de dévotion; à sa famille, à ses voisins, à la religion, à ses croyances personnelles. Comment peut-on surnommer la femme, le « sexe faible », alors que sans elle, point d’homme en devenir. En effet, la femme est l’âme même du futur. Contre vents et marées, elle a trimé dur. Rendons hommage à ces femmes d’un autre temps qui, mettant de coté leur état d’âme, s’appliquaient à assurer la survie d’une ribambelle d’enfants, parfois avec un mari absent des mois durant au chantier ou en mer, à l’infirmière dévouée qui traitait les malades avec si peu de moyens à sa disposition ou à l’institutrice déterminée à apporter à ses élèves un futur meilleur par le biais de l’éducation.

Autrefois, les choix de carrière étaient très limités pour la femme qui n’embrassait pas le rôle traditionnel d’épouse et de mère de famille: servante, religieuse, professeur, infirmière, secrétaire. Puis arriva un type de femmes à l’esprit fort, plus difficiles à assujettir. Souvent au grand désespoir des hommes, celles-ci exigeaient d’être entendues et acceptées dans la sphère masculine à titre autre que celui d’une personne soumise et obéissante. Et voilà que l’ère de la femme moderne se pointait!

Peu à peu, la voix de la femme se fit entendre. À force de détermination, de persévérance pour ne pas dire d’entêtement, elle s’enhardit à braver les interdits. Les femmes s’insinuèrent progressivement dans des professions considérées en tous sens masculines. En 1883, après une longue bataille, Emily Stowe infiltra le monde de l’homme en devenant la première femme médecin au Canada. C’est en 1900 qu’Irma Lavasseur honora le Québec en devenant sa première femme médecin canadienne française. En 1897, Clara Brett Martin fut désignée comme la première femme avocate de l’Empire britannique. Tout devenait possible.

Malgré les avancées, la bataille était loin d’être terminée. Un rude combat devait être mené pour chaque point gagné, souvent accompagné d’une danse d’un pas en avant et de deux vers l’arrière. Les mots de Nellie McClung (1873-1951), activiste et femme politique canadienne, ont su décrire l’impression du moment alors qu’elle écrivait en 1915 : « On parle encore de la féminité comme d’une maladie. » Les femmes sur la ligne d’attaque étaient souvent encouragées silencieusement et secrètement par celles toujours soumises à leur profonde croyance que la place d’une femme était au foyer à servir son homme. Graduellement, un changement s’effectua. La femme, bien déterminée, utilisa de tous ses atouts pour réussir; elle usa de son charme quand il le fallait pour gagner la confiance du sexe opposé et de son intelligence et de son ingéniosité quand venait le temps de défier son adversaire.

La persévérance remarquable de la femme porta fruit. En 1916, le droit de vote fut accordé pour la première fois aux femmes canadiennes (Manitoba) et en 1940 à celles du Québec. C’est à ce moment que commença l’ascension des femmes en politique. En 1930, Cairine Reay occupa un poste de sénatrice au Canada, puis en 1942, deux femmes furent admises au Barreau du Québec. La voie était ouverte; la femme avait sa place dans ce monde d’hommes, mais la progression se fit par à-coups et non pas sans heurt. Ce fut une grande victoire en 1964 quand la loi donna aux femmes le droit juridique de gérer leurs biens sans le consentement de leur époux. L’émancipation de la femme devenait une réalité.

La femme est un être admirable de par son courage, sa ténacité, sa patience, sa tolérance et son amour sans borne de la vie. Elle dépasse de loin sa désignation de « sexe faible »; la femme a démontré au fil du temps la force de son caractère, de sa sagesse et de sa persévérance. Encore aujourd’hui, la femme doit prouver ses capacités en faisant preuve de dynamisme à tous les jours, car avec la liberté chèrement acquise de partager tous les privilèges de l’homme, elle n’a pas pour autant été déchargée de son rôle de mère et de ménagère. Débordante de tendresse, la femme dans toute sa féminité reste un être complexe à plusieurs facettes qui cherche à s’épanouir dans un monde toujours changeant.

Référence : www.thecanadianencyclopedia.com

L'hypoglycémie: pas assez ou trop de sucre?

L’hypoglycémie est un terme de plus en plus entendu. Il s'agit d'une baisse du taux de glucose dans le sang, autrement dit, de la glycémie. Un taux de sucre sanguin régulièrement inférieur à 3,5mmol/l indique une véritable hypoglycémie.

Voici ce que le Dr Paul Lépine dit sur le sujet. Les symptômes de l'hypoglycémie sont multiples et les mêmes symptômes peuvent avoir plusieurs causes différentes. Pour pouvoir parler d'hypoglycémie, il faut pouvoir relier les symptômes à la nourriture. Ils arrivent de une à trois heures après un repas et sont soulagés en quelques minutes par la prise de sucre. Les symptômes les plus fréquents sont: étourdissements, faiblesse, fatigue, palpitations, sueurs, tremblements, faim, mal de tête, etc.

Le diagnostic se fait d'abord par un bon questionnaire et un examen physique complet. Un journal quotidien, dans lequel on note l'heure de tous ses symptômes et ce que l'on mange pendant environ un mois, est souvent très utile. Des prises de sang faites sur le bout du doigt, pour vérifier la glycémie (taux de glucose dans le sang avec un glucomètre) pendant les symptômes et lorsque l'on se sent bien, sont pratiquées par le client avant d'émettre le diagnostic final.

L'hyperglycémie provoquée est un test où l'on prend une prise de sang à jeûn pour ensuite faire boire au client un jus contenant une concentration précise de glucose. On prend une autre échantillon de sang deux heures après l'ingestion afin de vérifier le taux de glycémie à nouveau. Selon le résultat, on parlera d'intolérance au sucre ou de diabète.

Le traitement nécessite une approche globale en commençant par l'aspect alimentaire bien entendu. Il faut manger des protéines à chaque repas et complètement éviter les sources de sucre comme le sucre blanc, sucre brun, miel, produits de l'érable, mélasse, farine blanche, jus de fruits (même sans sucres ajoutés car ils en contiennent beaucoup naturellement), fruits séchés. Finalement, il est utile de s'interroger sur les raisons qui ont pu déclencher ce problème, souvent un surmenage physique et/ou émotionnel de longue durée, un horaire de vie surchargé ou insuffisamment rempli de choses positives et nourrissantes. Un manque d'amour pour soi est souvent à la base de l'hypoglycémie.

Le Dr Yvan Labelle, auteur de " L’hypoglycémie, un dossier choc ", parle d’une liste de symptômes beaucoup plus importante, car il considère que l’hypoglycémie est en fait, un déséquilibre de plusieurs glandes du corps, donc amenant des symptômes très variés donc en voici quelques uns : nervosité, dépression, anxiété, névrose, violence conjugale, épuisement, vertiges, confusion mentale, insomnie, indécision, plus grande fatigue vers 10h00, 15h00 et 20h00, perte du sens de la réalité, monotonie, paresse chez les enfants, allergies, apitoiement, alcoolisme, impression que la tête flotte, pleurs faciles, incapacité de supporter les bruits, fringales des farineux et des aliments salé et bien d’autres. Il ajoute que bien que la médecine traditionnelle accepte comme normales des valeurs de glycémie entre 3,88 et 6,66mmol/l, il préfère une plus petite fluctuation, soit entre 4,99 et 5,55. Certaines personnes peuvent subir des symptômes lors d’un léger changement de glycémie alors que d’autres ne s’en ressentiront pas.

Une alimentation saine et sans sucre est la clé du traitement. Lorsque l'on souffre d'hypoglycémie, c'est le corps au complet qui souffre. En ajoutant une panoplie de vitamines (A,B,C,E) et les acides gras essentiels, on rétablira l'équilibre dans tous les systèmes de l'organisme. Le calcium et magnésium, le potassium, le cuivre, l’iode (pour la thyroïde), et le manganèse sont nécessaires. Bien entendu, une bonne formule de multivitamines et minéraux comblera tous ces besoins. Les vitamines B, C et le calcium devront être pris en doses supplémentaires à cause de leur grande importance.

D'autres suppléments alimentaires peuvent aider le corps à retrouver son équilibre et lui fournir plus d’énergie : la spiruline est très riche en protéines végétales et facilement assimilable, la réglisse nourrit les glandes surrénales, les acides gras essentiels (oméga 3) nourrissent chaque cellule de l'organisme. Le chrome aide aussi à rééquilibrer le sucre sanguin.

Chaque personne est unique; un regard attentif à tous les aspects de sa vie pourrait être récompensé par une meilleure santé.

Cancer de la peau : le mélanome

Les carcinomes sont les tumeurs cutanées les plus fréquentes; ils sont dix fois plus nombreux que les mélanomes. Le cancer de la peau le plus redoutable est le mélanome. Le dépistage précoce est le meilleur outil dans le traitement du mélanome et la prévention reste notre meilleur allié.

Les facteurs de risques incluent une peau claire sensible au soleil qui brûle au lieu de bronzer, la peau encline aux taches de rousseur, l’exposition excessive au soleil, la peau de n’importe quel type qui a de nombreux grains de beauté, des antécédents familiaux de cancers épithéliaux ou de mélanome. Chez les hommes, le mélanome apparaît plus fréquemment sur le dos alors qu'il se manifeste souvent à l’arrière des jambes chez la femme. Environ 35% des cas sont diagnostiqués chez les gens de moins 45 ans et le pourcentage augmente chez ceux dans la cinquantaine. Dans 15 à 20% des cas, il débute à partir d’un grain de beauté dont l’apparence se modifie.

Les signes dont il faut se méfier; on utilise la règle de l’ABCDE du mélanome malin:
Asymétrie : Une lésion sur la peau ou un grain de beauté dont une moitié ne ressemble pas à l’autre moitié (asymétrie).
Bordure : La bordure d’un grain de beauté ou d’une lésion qui devient irrégulière et/ou dont la pigmentation semble s’étendre sur la peau.
Couleur : La couleur du grain de beauté ou d’une lésion change, se dépigmente ou il y a plus d’une couleur. Les couleurs peuvent varier énormément du beige, brun, gris, noir, et même, rouge, bleu ou blanc.
Diamètre : Un diamètre d’un grain de beauté ou d’une lésion qui grandit; le mélanome a généralement une taille de plus de 6 mm (la grandeur de la gomme à effacer au bout d’un crayon).
Évolution : N’importe quelle évolution ou changement (démangeaison, saignement, sensibilité) d’un grain de beauté ou d’une lésion sur la peau.

La glande thyroïde et les troubles féminins

Court extrait de mon livre L'hypothyroïdie expliquée:

«Des concentrations appropriées d’hormones thyroïdiennes dans le sang sont nécessaires à la production des hormones féminines. L’hypothyroïdie vient donc troubler le rythme normal des hormones chez la femme, entre autres, celui de l’œstrogène et de la progestérone. Il en découle plusieurs problèmes : un syndrome prémenstruel modéré à sévère, des périodes irrégulières, une diminution de la fréquence, l’aménorrhée (absence des règles), la ménorragie (écoulement menstruel exagéré), une diminution quantitative des règles, l’anovulation, des troubles de conception et un plus grand risque d’avortement spontané (fausse couche), de bébé mort-né ou de prématurité.

Plusieurs études affirment qu’un traitement adéquat de l’hypothyroïdie peut diminuer les anomalies menstruelles et améliorer les chances de concevoir un enfant. Si l’ovulation et la conception ont bien lieu, une baisse du taux de progestérone causée par le déséquilibre thyroïdien pourrait empêcher l’implantation de l’embryon dans l’utérus. »